Hameau du 17 ème siècle avec une ancienne ferme, fortifiée, qui dépendait de l’ordre des hospitaliers. Probablement maison de péage. Très belle aire à battre et four à pain, moulin en bord de route.

Villages typiques du Mont Lozère en granit. Beau clocher de tourmente devant le gîte d’étape d’Auriac. Belle rue pavée. Le clocher se dresse sur l’ancien four à pain du village. Incontournable il se trouve sur l’unique route qui parcourt le hameau . Les clochers sont d’habitude plus isolés, mais celui d’Oultet est remarquable car il forme un ensemble harmonieux en schiste avec le four à pain communal. La cloche porte une date «1872» et le nom du fondeur : Montel de Mende.

Le clocher fait parti de l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 17 juillet 1992.

A ne pas manquer : Clochers de tourmente, rue pavée.

Ville thermale dont la première exploitation remonte aux romains. Depuis 1978, une cure moderne accueille toute l’année les visiteurs dans ses sources chaudes (41,5°) et froides (9,5°).

A ne pas manquer : Deux belles églises romanes.

Au XIVeme siècle, le pape Urbain V né à Grizac décide de la construction de la Collégiale de Bédoues afin d’y placer le tombeau de ses parents. 6 chanoines et un sous diacre s’y installent, et fortifient rapidement le bâtiment en schiste noir pour protéger les habitants du village en cas d’attaque. Elle sera en partie détruite pendant les guerres de religions et la révolution Française.
Il est aussi possible d’admirer non loin la Chapelle Saint Saturnin, décorée au XIXeme siècle par de magnifiques fresques reprenant les armes des Grimoards  agrémentées des clefs papales.

A ne pas manquer : Chapelle Saint Saturnin, Collégiale de Bédoues (Urbain V) , château de Miral.

Hameau traditionnel des plateaux du Mont Lozère.

Village sur promontoire de schiste, hameau de Salièges (Ancienne mine)

La Commune de Cubières, au Nord du Mont lozère ne compte pas moins de 17 villages pour 171 habitants. Le parcours emprunte l’ancienne voie romaine car ceux-ci exploitaient des mines de cuivre.

A ne pas manquer : très belle église, un four à pain ainsi que deux fontaines surmontées de croix forgées.

Dans la vallée du Lot, à 3 km du col des Tribes situé sur la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique, le village du Bleymard est situé sur une ligne de faille géologique entre schiste et granite. Anciennement assujetti à la Baronnie du Tournel, le village compte de nombreuses maisons de maitre à tourelles et toits de schiste dont la maison Peytavin du XIIeme siècle.

A ne pas manquer : Sentier de découverte du Bleymard, maisons de maitre, église et chapelle de Saint Jean du Bleymard.

Installé dans une dépression, comme son nom l’indique, le village des Combettes profite de l’abri naturel de la montagne.
Il souligne l’installation tardive des premiers hommes sur le mont Lozère. Au Néolithique final, vers 3500 ans av. J.-C., suite à une augmentation de population, le groupe des Treilles se différencie des autres groupes régionaux et gagne les zones plus défavorisées dont le mont Lozère. Cette communauté pastorale vivant en plein air correspond à ces ancêtres bâtisseurs de mégalithes dont les mystérieuses motivations nous échappent encore. L’âge des métaux met un terme à ces édifications mais conserve encore un temps l’usage des dolmens.

A ne pas manquer : L’exposition « le mont Lozère avant l’histoire » présentée dans le four banal.

Hameau typique du Mont Lozère rassemblant les éléments traditionnels de l’architecture du Mont Lozère  situé sur le versant Ouest du mont Lozère. Ce hameau possède un ensemble architectural remarquable avec son beau clocher surmonté d’un arc doubleau, son four à pain et la croix avec son bénitier.
La commune de Saint Etienne du Valdonnez a pris soin d’entretenir et restaurer ce monument. Le clocher est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 17 juillet 1992.

A ne pas manquer : Clocher de Tourmente, Four à pain, « Ferradou »  fontaine et maisons en granit.

Porte des Gorges du Tarn, surplombée par le Causse Méjean, Florac est la sous préfecture de la Lozère. En vous promenant dans les ruelles du vieux Florac, vous pourrez remonter jusqu’à la « Source du Pesquier » (pêcher), au cœur de la ville. A cause de sa situation centrale, elle fut au cœur des guerres de religions entre protestants et catholiques comme en témoigne son château, qui a de nombreuses fois changé de mains avant d’abriter désormais le siège du Parc National des Cévennes.

A ne pas manquer : Demandez la fiche visite de village à l’Office de Tourisme, La maison du PNC, architecture remarquable.

Dès l’antiquité, les hommes s’installent sur le site de Genolhac, situé sur la voie de la Regordane qui emmenait les pèlerins à Saint Gilles.  Entre Mont Lozère et Hautes Cévennes, il y subsiste de magnifiques maisons médiévales et passages voutés qui témoignent de l’histoire de ce bourg. Plus récemment, les mines de charbon et l’usine de tanin seront les principales industries. Aujourd’hui, la gare SNCF permet de rejoindre facilement Ales ou Nimes.

A ne pas manquer : Maison médiévales , passages voutées

Village de Naissance de Guillaume de Grimoard (1310), ordonné pape sous le nom d’Urbain V. Le château des Grimoards, bien que détruit probablement sur ordre de Richelieu après les guerres de religions, est rénové au 20 eme siècle tel qu’on peut l’apercevoir aujourd’hui.
Grizac fait parti des deux paroisses avec celle de Frutgères  à composer désormais celle du Pont de Montvert.

A ne pas manquer : Château natal d’Urbain V, ancien Temple

Petit hameau en cœur de Parc National.

A ne pas manquer : Architecture typique, très beau lavoir. table de lecture du paysage  à l’entrée du hameau.

En 1166, le baron du Tournel fait don de nombreuses terres sur le Mont Lozère à l’ordre des « chevaliers de Saint Jean de Jerusalem », connus plus tard sous le nom de « chevalier de Malte ». Ceux si s’installent donc au lieu dit « l’hopital », et y fondent la commanderie de Gap Françés. Celle-ci, idéalement placée non loin du chemin de la Regordane, conduisait de nombreux pèlerins vers Saint Gilles, siège de l’ordre pour la Provence, et lieux de départ pour les croisades. Malgré la destruction de la commanderie lors de la guerre des Camisards, l’ordre resta propriétaire d’une grande partie des terres d’estives sur le Mont Lozère jusqu’à la révolution française.

A ne pas manquer : Moulin avec toit en chaume, architecture typique.

Domaine agricole mentionné dès le XVeme siècle, le Mas Camargues tel qu’on peut l’admirer actuellement date du XIXeme siècle. De dimensions impressionnantes, cette bâtisse, actuellement Maison du Parc et lieu emblématique de l’inscription des paysages de l’agropastoralisme au patrimoine mondial de l’UNESCO regorge de bien d’autres témoignages de la vie d’autre fois. Le paysage si particulier au tour du Mas est typique des différents types d’élevages sur le Mont Lozère. Au dessous du Mas, les champs bordés de murets sont principalement utilisés par l’élevage spécialisé bovin (principalement de race Aubrac), plus récent. Au dessus du Mas et jusqu’aux crêtes du Mont Lozère, on peut y voir à la belle saison les troupeaux d’ovins en estive, transhumants comme depuis l’antiquité des plaines du Languedoc Roussillon. Cet élevage est primordial pour garder les paysages ouverts tels qu’ils le sont aujourd’hui.

A ne pas manquer : L’aire de battage, le four à pain, le moulin, le béal, pont  sur le Tarn, sentier d’interprétation du PNC…

Haut lieu de la guerre des Camisards, le Pont de Montvert est un village médiéval situé au confluent de 3 rivières : Le Tarn, Le Martinet, et le Rieumalet. Son pont central du XVIIeme siècle, surmonté d’une tour de péage, servait à faire traverser les trois rivières aux troupeaux transhumants venant du Languedoc en estive sur le Mont Lozère. Le village tire son nom du « Castel de Monte Verdi » dont on peut trouver quelques fondations sur les hauteurs.

A ne pas manquer : Le Pont Rouméjon et la tour de l’horloge, sentier historique du village à l’Office de Tourisme.

Le Château du Tournel se situe sur un imposant promontoire schisteux, il se dresse à pic à 1080 m d’altitude au dessus de la route qui mène de Bagnols-les-Bains au Bleymard et Villefort.

Au delà de son importance historique, le site du Tournel permet une lecture des particuliarités géologiques, de l’architecture ancienne de la pierre et dévoile un vaste paysage modelé par les activités des hommes d’hier ou aujourd’hui.

Les ruines du château, très imposantes, laissent deviner l’ampleur de l’ouvrage édifié au XIIe siècle par les barons du Tournel, vassaux du comte évêque de Mende.

L’accès au Château est libre. Il se fait à pied par un sentier d’interprétation.
Vue à 360°!

L’Église : Cité pour la première fois en 1229, elle a été le lieu de sépulture des seigneurs du Tournel jusqu’au XVè siècle.
Petite église romane à nef unique comme bon nombre d’églises rurales, elle conserve encore une partie des anciennes peintures murales qui en recouvraient l’intérieur.

A ne pas manquer : Hormis le château et l’église, le village présente un intéressant patrimoine vernaculaire : moulin, ferradou, clocher de tourmente.

Située sous l’impressionnante falaise du Trenze, Vialas est une bourgade cévenole dotée d’une riche histoire. On y trouve dès lors un des plus vieux temple de France.   ainsi qu’une ancienne mine de plomb argentifère, qui fut exploitée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle et permit de devenir une bourgade importante.
Au dessus du bourg, le hameau de Gourdouze est encore aujourd’hui une destination privilégiée pour les troupeaux en estive.

A ne pas manquer : Sentier historique du village, Temple , maisons anciennes en pierre, calades, prochainement : sentier d’interprétation des mines.

Situé sur la voie de la Régordane reliant l’Auvergne au Bas Languedoc, Villefort  est une ville médiévale entre Gévaudan et Cévennes. Sur le bord du lac du barrage Bayard, vous pourrez admirer la chapelle du Loup et le château du Castanet.

A ne pas manquer : Sentier historique du village, rue voutées de la ville avec vieilles demeures, Eglise st Victorien, Chapelle St jean.